Edmund Wilson, éminent membre du cénacle intellectuel new-yorkais des années 1950, apprend un jour, en lisant le journal, qu'un groupe d'Iroquois revendique une terre où se trouve sa maison de campagne. La nouvelle le pousse à partir à la rencontre de ses voisins pour découvrir non pas les Indiens, mais sa propre ignorance à laquelle il entreprend de remédier. Il fait alors la connaissance des Mohawks, des Sénécas, des Onondagas et des Tuscaroras. Il obtient leur accord pour assister à leurs cérémonies, et il décide de témoigner de leur condition d'existence, de leur histoire et de leurs luttes politiques. Pardon aux Iroquois est le récit d'une prise de conscience, mais surtout la description passionnée et admirative d'un peuple combatif, à la fois attaché aux traditions et ouvert à la modernité. Ce texte est pre¿ce¿de¿ d'un reportage de Joseph Mitchell sur les Mohawks qui ont construit les gratte-ciel de New York, le pont de Québec et tant d'autres structures d'acier de l'Amérique du Nord.