Les solutions techniques proposees par les programmes et projets de developpement en vue d'ameliorer les pratiques d'hygiene individuelle ou collective ne semblent pas toujours produire les comportements souhaites. La mise en oeuvre desdites solutions techniques proposees par les hygienistes et d'autres acteurs se heurte a des obstacles economiques mais aussi et surtout a des barrieres sociales. L'objectif de cette etude est de proposer des tentatives d'explication de cette dissonance cognitive, l'ecart entre la norme formelle et la pratique quotidienne, a travers une approche socio-anthropologique.