Au plus fort de l'agitation abolitionniste, Hawthorne publie La Lettre écarlate où il manifeste son indifférence à la question de l'esclavage. Celle-ci cependant fait retour dans son texte, au travers des nombreuses métaphores et préoccupations qu'il emprunte plus ou moins directement aux récits d'esclaves qui prolifèrent à l'époque. Le roman se lit alors comme une lettre ouverte aux abolitionnistes dans laquelle, au moment où le débat sur le Fugitive Law fait rage, Hawthorne affirme la nécessité de se soumettre à la loi, aussi injuste soit-elle.