La littérature portugaise écrite/publiée entre 1875 et 1915 introduit le personnage homosexuel. Elle se fait le réceptacle d'une réalité sociale outrageusement visible : l'homosexuel/le considéré/e comme déviant/e et par essence scandaleux/se. C'est donc par son refus du silence et de l'invisibilité, ou sa sortie forcée du « placard », que naît le scandale dont va se nourrir la littérature. Fernando Curopos démontre ainsi comment la littérature lusitanienne, envisagée comme semi-périphérique au sein de « la République mondiale des lettres », s'inscrit en parfaite synchronie avec la production des écrivains décadents français.