L'histoire d'une amitié insolite au son du violonParu pour la première fois en 2000, Une leçon de flûte avant de mourir a obtenu un succès considérable auprès de la Critique et du public.Avec quatre romans et deux recueils de nouvelles, Jacques-Etienne Bovard est devenu, avant le cap de la quarantaine, l'un des auteurs romands les plus appréciés du public. "Les thèmes dominants d'Une leçon de flûte avant de mourir sont à la fois ceux de la filiation et de la reconnaissance réciproque entre générations. Le motif central est le partage d'un trésor qui relève à la fois du savoir et de l'expérience existentielle, de l'art de vivre et de l'art tout court. Rien là-dedans de la thèse, mais une façon de " jouer " des personnages, affectivement très vibrants, comme de véritables instruments de musique se révélant l'un l'autre. Cette manière concertante d'évoquer les relations humaines est d'autant plus émouvante et belle, ici, que l'atomisation et la solitude, le rejet des vieux ou l'éclatement de la communauté fondent le bruit du monde actuel. A celui-ci, Jacques-Etienne Bovard oppose la musique des êtres sans se perdre dans l'évanescence. Ainsi la pauvre Malamondieu fait-elle finalement partie du "concert" dont la résonance intime après lecture mêle le rire et la peine, la joie de vivre de la jeunesse et la mélancolie du grand âge, les humeurs quotidiennes et leur sublimation mélodieuse." - Jean-Louis Kuffer, 24 HeuresUn roman qui dresse des portraits d'hommes et de femmes dans toute leur complexité et dont l'histoire nous happe jusqu'à la dernière ligneEXTRAIT- En tout cas, par les temps qui courent, on peut dire que c'est une sacrée chance, pour vous !C'est bien ce qu'elle a dit, ou plutôt crié dans le tintamarre du chantier voisin, les premiers mots qui ont salué mon arrivée.
Avec quatre romans et deux recueils de nouvelles, Jacques-Étienne Bovard est devenu, avant le cap de la quarantaine, l'un des auteurs romands les plus appréciés du public.
...Les thèmes dominants d'Une leçon de flûte avant de mourir sont à la fois ceux de la filiation et de la reconnaissance réciproque entre générations. Le motif central est le partage d'un trésor qui relève à la fois du savoir et de l'expérience existentielle, de l'art de vivre et de l'art tout court. Rien là-dedans de la thèse, mais une façon de "jouer" des personnages, affectivement très vibrants, comme de véritables instruments de musique se révélant l'un l'autre. Cette manière concertante d'évoquer les relations humaines est d'autant plus émouvante et belle, ici, que l'atomisation et la solitude, le rejet des vieux ou l'éclatement de la communauté fondent le bruit du monde actuel. À celui-ci, Jacques-Étienne Bovard oppose la musique des êtres sans se perdre dans l'évanescence. Ainsi la pauvre Malamondieu fait-elle finalement partie du "concert" dont la résonance intime après lecture mêle le rire et la peine, la joie de vivre de la jeunesse et la mélancolie du grand âge, les humeurs quotidiennes et leur sublimation mélodieuse.